REVUE DE PRESSE

La Vie en vrai
"La Vie en vrai à Saint-Saulve"
"La poésie humaniste d’Anne Sylvestre résonne à Thivencelle"
PLAINES D'ÉTÉ / Blog, novembre 2021
Nothing hurts
« Dans Nothing hurts, la confusion des sentiments n’a d’égal que la collusion des faits (invérifiables, réécrits, fantasmés). Des accidentés de la vie. Mots, corps, certitudes, tout est parti en lambeaux. Des solitudes concomitantes. Ainsi va la pièce : déchirée. Et soudain déchirante (...).
La mise en scène de Marie Fortuit accentue le corps à corps, cette attirance-répulsion entre ces deux femmes, les deux autres personnages (masculins) étant plutôt spectateurs. Mention particulière cependant pour le DJ joué par le formidable créateur sonore Christophe Hammarstrand, qui contribue à donner au spectacle son atmosphère indécidable, entre chien et loup, nous accompagnant dans les méandres de la pièce jusqu’à son dernier mot : "sentiments". On reviendra aux Lilas, 43 rue du Coq-Français. »
RUE 89, Jean-Pierre Thibaudat, mai 2013
« Pour sa première mise en scène, Marie Fortuit, de la compagnie Théâtre A, a choisi Falk Richter, auteur allemand contemporain (…) ensemble de mots et d’images explosant en fragments porté par un formidable flux qu’alimentent les trois comédiens et le DJ présent sur scène (...) un remarquable travail de direction d’acteur, en particulier en ce qui concerne la diction (celle de Marie Fortuit est admirable), cruciale face à pareil texte. Si bien que nous attendons avec impatience ses prochains spectacles (…) »
LE SOUFFLEUR, Justin Winzenrieth, octobre 2014
« Marie Fortuit impose une mise en scène exigeante, inventive et engagée. L'écriture de Falk Richter ne se lit pas stricto sensu. Une littéralité s'invite dans le jeu scénique, le cynisme de Kafka, l'arrogance de Pinter, la fragilité de Skorobogatov. Un engagement indiscipliné véhiculé par des personnages fictifs et qui prennent vie dans l'intelligence de la mise en scène de Marie Fortuit (...) »
LA THEATROTHEQUE, Philippe Delhumeau, octobre 2014
« C’est un travail de précision et sans prétention aucune. Nous pouvons nous tromper mais on devrait vite voir Marie Fortuit s’attaquer avec bonheur à d’autres textes contemporains: elle a la dimension pour le faire.»